Depuis 2022, la communauté évangélique mennonite de Tavannes exploite un jardin communautaire. Il se trouve juste derrière le nouveau local de réunion de la communauté et offre un lieu de rencontre aux habitants du village. Cette année, le jardin doit notamment être revalorisé avec une place de pique-nique.
Courgettes, haricots, pommes de terre, côtes de bette, tomates, courges, choux, melons, poireaux, salades – tout cela et bien plus encore a pu être récolté l’année dernière dans le jardin communautaire de la communauté évangélique mennonite de Tavannes. Celui-ci se trouve derrière le nouveau local de réunion de la communauté, qui a été solennellement inauguré l’année dernière. Huit familles de Tavannes y cultivent leurs légumes depuis 2022.
Offrir un espace de rencontre
Le terrain sur lequel le jardin a été aménagé a été acquis en plus des nouveaux locaux de réunion. La communauté mennonite s’est rapidement demandé comment elle pourrait l’utiliser de manière judicieuse. « Nous avons souhaité mettre à disposition de la population du village de Tavannes quelques plates-bandes de jardin et ainsi créer un endroit convivial d’échange et de partage autour du jardinage.», rapporte Renate Liechti, présidente de la communauté mennonite. Aussitôt dit, aussitôt fait. Grâce à la publicité sur Facebook et par le biais de flyers, les utilisateurs des plates-bandes ont été rapidement trouvés. « Les huit familles sont toutes des familles du village de Tavannes et elles habitent en partie dans les immeubles voisins de l’arsenal », ajoute Renate.
Valoriser par une aire de pique-nique et bien plus encore
La communauté mennonite prévoit maintenant de valoriser davantage le jardin communautaire. « Nous aimerions aménager une place de pique-nique pour des repas en été et éventuellement un séchoir pour sécher des haricots ou des pommes. », raconte Renate. Pour animer le lieu, elle peut aussi imaginer organiser à l’occasion une fête du jardin ou une fête de la courge. « Pour le moment, nous avons une année d’essai dernière nous et allons voir ce qui est possible de développer. »
Texte:
Simon Rindlisbacher