Les 28 et 29 mai, le cinéma zurichois Riffraff présentera les deux films anabaptistes « Unexpected Peace » et « Kinder des Friedens ».
«Unexpected Peace»
28 mai, 13h30 et 16h00, cinéma Riffraff
Langue: anglais
« Unexpected Peace » suit le Dr Bornman dans sa quête d’alternatives concrètes à la violence et aux conflits. Dans ce documentaire percutant, il voyage à travers le monde pour démontrer que la paix et la réconciliation sont possibles même dans les conditions les plus difficiles. La caméra l’accompagne dans les communautés culturelles et religieuses les plus diverses, dont les réalités de vie sont marquées par des processus de réconciliation et un travail actif pour la paix. Des femmes et des hommes issus des contextes les plus divers racontent leurs expériences de pardon et de résolution non-violente des conflits. Ces histoires montrent clairement que, malgré toutes les différences, il existe un lien universel : la force de la paix et de la non-violence, qui peut surmonter les frontières et avoir un effet durable. Le film a déjà été récompensé à plusieurs reprises et inspire à ne pas seulement penser à la paix en théorie, mais à la mettre en pratique.
«Kinder des Friedens»
29 mai, 21h00, cinéma Riffraff
Langue: allemand avec sous-titres français
Le documentaire « Enfants de la paix » se penche sur l’héritage complexe des anabaptistes, une communauté religieuse radicale et réformatrice qui s’engage résolument en faveur de la non-violence, mais qui, en même temps, a toujours été acculée à des conflits existentiels par des siècles de persécution. L’histoire de la famille de Jürgen Gerber est au centre du film. Le jour de la mort de son père, Jürgen Gerber est rattrapé par des souvenirs oppressants qui le ramènent profondément à son passé d’enfant d’une famille anabaptiste du Jura. Ayant grandi dans une communauté germanophone au sein d’un environnement francophone, Jürgen a appris très tôt les conséquences qu’implique la défense de convictions pacifistes. L’histoire de sa famille est représentative de celle de nombreuses familles anabaptistes, qui ont toujours dû choisir entre résistance et adaptation. La question centrale reste toujours celle du défi : comment trouver une paix véritable ? (SR)